La Nuit aveuglante // André de Richaud

La Nuit aveuglante // André de Richaud

COLLECTION INSOMNIES

1944 – Réédition
Postface inédite de Benoît Virot

170 pages // 13 euros

ISBN : 979-10-92-159-03-5
Diffusion-distribution : Les Belles Lettres
Parution : 20 mars 2014

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La Nuit aveuglante, Andre de RichaudLa Nuit aveuglante raconte l’histoire de Cyprien qui, à la suite d’une mauvaise farce lors de la fête de la Saint-Jean, où il a voulu mettre le masque du diable pour effrayer sa famille, se retrouve pris à son propre piège et ne parvient plus à l’ôter. Cet effrayant miracle le force à s’exiler et à s’installer seul, loin de tout, dans une maison étrange où les enchantements rythment son quotidien. Le vin sort du robinet, la chambre se meuble au coucher du soleil, et lorsque la solitude est trop forte, une tête sort du plancher et converse avec lui.

L’écriture éblouissante d’André de Richaud saisit le lecteur dès la première page, par son style humble et précieux qui semble s’excuser sans cesse de décrire avec autant d’exactitude la complexité des sentiments du narrateur. La force des évocations de la nature qui entoure le narrateur et la vie qu’elles portent en elles contrastent violemment avec les ténèbres de la folie dans laquelle il s’abîme, et l’on reste subjugué par le récit, qui passe de la première à la troisième personne subrepticement, effaçant ainsi encore l’un de nos derniers repaires de lecteur pour nous faire traverser la nuit.

La Nuit aveuglante est paru en 1944 aux éditions Robert Laffont. Republié par Robert Morel en 1965 puis en poche par les éditions Marabout, dans la collection Fantastique, ce roman renaît quelquefois avant de tomber dans l’oubli, jusqu’à ce que Benoît Virot, éditeur du Nouvel Attila, ne remette la main dessus et ne le sélectionne en 2012 pour le faire concourir au désormais célèbre Prix Nocturne, duquel il fut lauréat à l’unanimité d’un jury conquis.

Il inaugure la collection Insomnies, dirigée par Mikaël Demets, Carmela Chergui et Benoît Virot.

André de Richaud

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EXTRAITS

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REVUE DE PRESSE 

☞ Dans l’émission La Grande Librairie (France 5, 29 mai 2014), coup de coeur d’Inès, libraire au Bookstore Biarritz  : cliquer ici (à 1h22).

☞ Dans l’émission Livrés à domicile (RTBF, 9 juin 2014), Michel Dufranne parle d’un « grand roman oublié » : cliquer ici (à 43′).

☞ Très bel article dans le Fric-Frac Club sous la plume de Martin Hervé : cliquer ici.

LES LIBRAIRES EN PARLENT

☞ L’avis de David Vincent de la librairie Mollat (Bordeaux) : « Un roman de possédé qui vous possède, un trou noir littéraire qui vous absorbe, un diamant sombre que plusieurs lectures n’épuisent pas tant de facettes y sont discernables. Ne cédez pas à l’aveuglement, et offrez-vous cette nouvelle renaissance, la première de la collection Insomnies qui nous en proposera sans doute d’autres, terribles. »

☞ L’avis de Samuel de la librairie L’Atelier 9 (Paris 9e) : « Un grand roman de la solitude, tantôt grondant, tantôt pudique, oscillant entre schizophrénie et apparitions fantastiques. Une somptueuse (re)découverte des éditions Tusitala ! »

☞ L’avis de Charlotte Desmousseaux (Nantes) : « Découvrir Richaud et lui octroyer, de fait, l’une des belles places dans notre panthéon personnel. Découvrir Richaud, c’est s’émerveiller, se plonger dans l’écriture, les yeux écarquillés, tous les sens en alarme, la folie, la vue, l’ouïe et le toucher, connectés à la nature. L’écriture de Richaud est audacieuse, patrimoniale, un tantinet vieillie mais si violemment atypique. C’est un peu comme renouer avec ses premières lectures de Bove ou de Calaferte, où misère et poésie se croisent et s’entendent, fournissent au lecteur un monde semi-énigmatique, semi-obscure, un monde où l’écriture est vie. »

☞ Coup de coeur de la librairie Les Mots & les choses à Boulogne (92) : « On se laisse embarquer dans cet univers magique teinté d’ une immense solitude pleine de mélancolie et de poésie. »

Tusitala