Les Martyrs et les Saints // Larry Fondation

Les Martyrs et les Saints // Larry Fondation

2013
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Romain Guillou
Préface inédite de Marc Villard

180 pages // 19,50 euros
ISBN : 979-10-92159-15-8
Diffusion-distribution : Les Belles Lettres BLDD
Parution : 12 septembre 2018

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Le 11-Septembre est passé par là : bienvenue dans l’Amérique de George W. Bush, de l’Axe du mal, de la guerre contre le terrorisme, les talibans, et Saddam Hussein dans le rôle du méchant récurrent. Les martyrs d’un côté, les saints de l’autre. Mais la guerre s’enlise, elle devient un état permanent. Les vétérans affluent dans les rues de Los Angeles, rapportant dans leurs bottes le sable du désert et une terreur qui les hante. Les frontières s’évanouissent : l’Afghanistan, c’est L.A. ; l’Irak c’est L.A.

Au rythme de sa prose lapidaire, Larry Fondation juxtapose les histoires, compressées comme une sculpture de César, pour tirer le portrait de L.A. Beaucoup de martyrs, peu de saints. Ni vraiment nouvelles ni vraiment roman, ses textes cinglants racontent une ville viscéralement violente et compulsivement sexuelle – à Los Angeles, l’ombre de Charles Bukowski n’est jamais loin.

Guidé par la figure d’un Virgile familier des Enfers, Fondation « chante les armes et l’homme » avec une poésie et une ironie qui nous sauvent des recoins sombres de son œuvre, cernée de personnages dont la persévérance finit par ressembler à une ultime forme d’espoir. Des personnages qui semblent rejouer les mots de Samuel Beckett, « il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer. »

LARRY FONDATION

« Brutal et hilarant » – Le Canard Enchaîné

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> Le dossier de presse : cliquer ici.

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REVUE DE PRESSE

☞ Les Martyrs et les saints à l’honneur du blog Encore du Noir : « Ce que fait Larry Fondation, en fin de compte, c’est obliger le lecteur à regarder dans les yeux ceux qu’il ne regarde plus au quotidien. (…) Violents certes, et souvent inconfortables, les écrits de Larry Fondation sont pour cela mais aussi pour la troublante beauté de sa plume, sa capacité à trouver partout la poésie, indispensables. » > LIRE ICI

Lire est « excité » par Larry Fondation. > LIRE ICI

☞ Larry Fondation, « ce Saint-Simon de la déglingue », à l’honneur dans L’Obs. > LIRE ICI

☞ « C’est noir mais tellement beau ! » Larry Fondation dans le magazine Page. > LIRE ICI

☞ Lecture & commentaires « sales » par Nikola Delescluse sur Radio Campus. > ECOUTER ICI

☞ Dans Le Vif / L’Express, on ne cache plus son admiration : « De cette très littéraire (et bukowskienne) plongée dans le pire, on ressort étourdi, sali aux entournures, mais surtout comme toujours avec Larry Fondation : vivement impressionné. » > LIRE ICI

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« Très bon, très dérangeant, très perspicace. On se sent comme impuissant, désarmé, perdu face à certains personnages. Pas certains – tous, en fait. Votre style et le regard que vous portez sur eux sont formidables. C’est comme si l’on plongeait dans un espace inconnu qui s’avérait finalement être la porte d’à côté. Déroutant, ingénieux et vrai. » Bertrand Tavernier, extrait d’un courrier à Larry Fondation

« Le Raymond Carver du roman noir. » Marianne

« A coups de flashs, vignettes, instantanés, l’écrivain plonge dans les bas-fonds peuplés de fantômes. Médiateur de quartier, il n’a pas voulu faire un livre constat mais une œuvre d’une poésie noire sur une ville décomposée. » Télérama

« Dans les années 1930, John Dos Passos publie sa trilogie USA ; il sort des carcans du roman traditionnel, accouchant d’une forme morcelée qui lui permet d’incarner le chaos de la ville moderne. Presque un siècle plus tard, la démarche de Larry Fondation est comparable. » Transfuge

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LES LIBRAIRES EN PARLENT

☞ Coup de coeur d’Alice à La Régulière (Paris 18e) : « Un portrait brut et frontal des USA post-Irak. Parfois drôle, mais souvent violent, ce livre cache néanmoins beaucoup de poésie. » > VOIR ICI

☞ Coup de coeur de Lisa de la librairie Voyageurs du monde (Paris 2e) : « Prenez un peu de fragments de Réel, ça grince sous la dent, vous verrez ! La grande machine à rêves peut tourner à plein régime, Larry Fondation produit les grains de sable… »

☞ Coup de coeur de Fabien de la librairie Decitre (Grenoble) : « Bienvenue dans le monde de Larry Fondation ! Bienvenue dans notre monde. » > LIRE ICI

☞ Coup de coeur de Mathilde de la librairie Delamain (Paris 1er) : « Larry Fondation parvient à nous briser le coeur ou le crâne en quelques mots. Une prose ramassée et intense, faussement simple mais véritablement magistrale, qui dessine des vies fracassées avec une redoutable précision. A chaque livre, la conviction qu’il est l’un des plus grands écrivains contemporains se renforce. » > LIRE ICI

☞ Belle analyse d’Hugues de la librairie Charybde (Paris 12e) : « Larry Fondation prouve ici que son œil exercé repère aussi chaque mutation au sein de la population des laissés pour compte qui hante les interstices du Grand Rêve, et sait alors inventer le langage nécessaire pour leur donner une voix, aussi étrange et dure soit-elle. » > LIRE ICI

☞ Coup de coeur de Martin à Brouillon de Culture (Caen) : « Ni espoir de rédemption ni happy end dans ces scènes hallucinantes (et pourtant banales) de violence et de détresse morale, à base d’alcool et de sexe triste. Pas de jugement moral de la part de l’auteur, seulement le constat frappant de personnes prisonnières de désirs qui les déterminent à chuter encore et encore. »

☞ Coup de coeur de la librairie ICI (Paris, 9e) : « Une très belle découverte. » > LIRE ICI

☞ À la Librairie du Canal : « Larry Fondation nous cisaille le coeur et le sourire à chaque page ! » > LIRE ICI

☞ La librairie Texture en perd son latin : « Putain c’est âpre (mais c’est bon !) » > LIRE ICI