La Révolte des Cafards // Oscar Zeta Acosta

La Révolte des Cafards // Oscar Zeta Acosta

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Romain Guillou
Postface inédite de Sesshu Foster

1973

360 pages // 20 euros

ISBN : 979-10-92159-04-2
Diffusion-distribution : Les Belles Lettres
Parution : 13 juin 2014

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La Révolte des cafards, Oscar Zeta Acosta, Tusitala, CouvertureDans Mémoires d’un Bison (1972), Oscar Acosta racontait comment il avait brusquement décidé de fuir la vie d’avocaillon commis d’office qui lui était promise. L’histoire d’une sortie de route, d’un road-trip dans l’Ouest, d’une consommation outrancière de drogue et d’alcool, et d’une amitié avec Hunter S. Thompson.

Après ce premier texte en forme de genèse, le « Bison brun » raconte, dans La Révolte des cafards (1973), ces Chicanos dont il est l’avocat attitré avant de devenir l’un des porte-parole. Lassés des brimades, des injustices et du violent rejet de la société WASP, ces Américains d’origine mexicaine s’unissent dans un mouvement pour les droits civiques que la police de Los Angeles considère à l’époque comme « plus dangereux que les Black Panthers ». Au passage, Acosta participe à l’un des procès les plus fameux outre-Atlantique, réussit à ridiculiser la justice américaine, et va jusqu’à se présenter aux élections pour le poste de shérif du comté de Los Angeles.

Mégalomane mais incapable de se prendre au sérieux, héraut des Chicanos bien malgré lui, avocat de bas étage forcé de jouer dans la cour des grands, Oscar Zeta Acosta nous narre la contestation politique de la fin des années 1960 avec une verve sans pareille. Plus sombre que dans Mémoires d’un Bison, Acosta raconte le crépuscule d’une libéralisation de l’Amérique, loin de l’image mythifiée que l’on a gardée de cette période.

Oscar Zeta Acosta

« Selon la célèbre formule de Léon Trotsky, « Louis-Ferdinand Céline est entré dans la grande littérature comme d’autres pénètrent dans leur propre maison. » C’est avec cette même désinvolture qu’Oscar Zeta Acosta semble avoir griffonné deux romans autobiographiques. »
SESSHU FOSTER – extrait de la postface

« Oscar était un prototype imaginé par Dieu, un mutant surpuissant qui n’avait pas été pensé pour être dupliqué à grande échelle. Il était trop bizarre pour vivre et trop précieux pour mourir… »
HUNTER S. THOMPSON – extrait de la préface de Mémoires d’un Bison.

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EXTRAITS

>> TELECHARGER LE PREMIER CHAPITRE DU ROMAN >> cliquer ici.

>> Oscar Acosta lit un extrait du chapitre 8 de La Révolte des cafards :

>> Denis Lavant lit le début de La Révolte des cafards :

 

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REVUE DE PRESSE

Télérama (mai 2014) parle d’une « autofiction dantesque » signée par un écrivain « remarquable, poétique et cinglé » : cliquer ici.

☞ Un condensé « d’exaltation, de fougue et de plaisir » selon le Bookclub de Mediapart dans l’article très fouillé de Lucie Eple : cliquer ici.

Les Inrockuptibles (18 juin 2014) consacrent une page à ce « roman-document brûlant » : cliquer ici.

☞ Sur radio Nova, Richard Gaitet lit des extraits de Mémoires d’un Bison et La Révolte des cafards dans la Nova Book Box : cliquer ici.

☞ Dans Sud-Ouest, sous la plume de Gérard Guégan, on « pense a priori à du Bukowski, mais quand on y regarde plus près, c’est à Neal Cassady, le maître à écrire de Kerouac, qu’on songe. Même liberté dans la narration, même acuité dans la description. Du talent, somme toute, et rien d’autre. » : cliquer ici.

☞ L’excellente émission Paludes sur Radio Campus Lille consacre un sujet à La Révolte des cafards : cliquer ici.

☞ Les Inrockuptibles ont retenu Acosta dans leur sélection des 15 poches indispensables de l’été 2014 : cliquer ici.

☞ Sur Le Mouv’, Salomé Kiner raconte le destin de ce « personnage truculent et un écrivain sensible » : cliquer ici.

☞ Le magazine Gonzaï n°7 fait une large place à Acosta, et leur site acclame « une œuvre gonzo majeure, pied au plancher et nez dans la poudre, un reportage aiguisé dans le dingue et garanti sans ceinture de sécurité. » : cliquer ici.

☞ Le Monde rappelle que « le livre, comme le bonhomme, dézingue à tout-va, carbure à la défonce, crache sur tout ce qui bouge dans un style si vif qu’on croirait être là, en plein cœur des procès » : cliquer ici.

☞ Chonic’art parle de cette « grande gueule au coeur énorme » : cliquer ici.

☞ Lui consacre une page de son numéro d’été au « Roi des cafards » : cliquer ici.

☞ Rolling Stone loue un roman « plein de verve, de folie et de dope » : cliquer ici.

☞ Sur le blog de Nice-Matin, Christophe Laurent raconte cette « littérature comme on n’en fait plus » : cliquer ici.

☞ L’excellent blog Encore du noir a lu La Révolte des cafards : « sidérant, hilarant, hallucinant… incroyable » : cliquer ici.

☞ Au Québec, on parle même d’Acosta à la radio, dans Lectures et châtiments (à 5’15) : cliquer ici.

 

LES LIBRAIRES EN PARLENT

☞ La librairie Les Buveurs d’encre (Paris 19e) loue « un récit aussi énorme que son protagoniste » : cliquer ici.

☞ La librairie Papyrus à Namur (Belgique) parle d’une « maison d’édition à suivre car elle a réussi a dégoter ici une petite pépite encore jamais traduite en français. Une vraie belle découverte de cette année 2014. » : cliquer ici.

☞ Philippe Guazzo de la librairie Le Comptoir des mots (Paris 20e) parle de la « suite épique et déjantée des Mémoires d’un Bison sort définitivement Acosta de l’ombre de Hunter S. Thompson et confirme son talent d’écrivain à part entière. » : cliquer ici.

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